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Edito

Faciliter le passage à Linux (Ubuntu) définitif (single boot) ou partiel sur Mac
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MacBook Pro 5,5 - Ubuntu 14.04 x64 single boot

jeudi 22 mai 2014

Installation d'un SSD avec Ubuntu 14.04 Trusty Tahr

Disques_039

J'ai profité de la sortie de d'Ubuntu 14.04 Trusty Tahr, et du nettoyage bi-annuel de mon ordinateur pour faire une mise à jour matérielle non négligeable. J'ai remplacé ma batterie (je tenais moins d'une heure en autonomie...), changé le ventilateur qui devenait extrêmement bruyant, doublé ma mémoire vive et remplacé le disque dur sur lequel était installé Ubuntu par un SSD.

Le remplacement se fait facilement, iFixit (et son application aident bien), il faut juste penser à se munir d'un tourne vis tri-wings pour la batterie, et vérifier que son SSD supportera le TRIM.

Pour ce qui est de l’installation d'Ubuntu, cette LTS rempli plus que sa fonction, elle remporte la palme de la compatibilité avec mon MacBook 13" unibody de 2009 (5,5) : plus besoin de passer par rEFIt (aujourd’hui  remplacé par rEFInd), la gestion de l'EFI est parfaitement supporté. J'ai donc juste glissé ma clé USB avec l'installateur d'Ubuntu dessus, maintenu la touche Alt enfoncée pour démarrer dessus et choisi le mode par défaut d'installation d'Ubuntu.

Ubuntu prend en charge automatiquement les disque SSD depuis 14.04, cependant, il reste seulement quelques optimisations à effectuer afin d’augmenter la durée de vie du disque dur et ses performances.

1. Editer fstab afin d'ajouter l'option "noatime", dans un terminal taper :
sudo gedit /etc/fstab
Editer la ligne correspondante (plus d'informations ici) afin de lui donner cette forme :
UUID=76b57548-8661-4ac4-97af-64426be374f9 /               ext4    noatime,errors=remount-ro 0       1
Sauvegarder le fichier et fermer la fenêtre.

2. TRIM par rc.local : TRIM est un nettoyage du disque qui évitera à votre SSD de devenir lent au fil du temps. Par défaut il est fait toute les semaine via le protocole cron. Nous allons le faire faire en arrière plan à chaque démarrage, en éditant le fichier rc.local  (cela est intéressant seulement si l'on redémarre son ordinateur régulièrement bien sûr) :
sudo gedit /etc/rc.local
Au dessus le la ligne exit 0 ajouter la commande fstrim -v pour chaque partition. Dans mon cas je n'ai qu'une partition, cela donnera donc :
fstrim -v /
exit 0
Ceci ralenti légèrement le démarrage (je démarre tout de même encore en moins de 30s). Il faut alors désactiver le TRIM hebdomadaire, dans un terminal, entrer :
sudo mv -v /etc/cron.weekly/fstrim /fstrim
3. Réduire le nombre d'écritures sur le disque le préserve, on va donc limiter l'usage du swap (mémoire vive supplémentaire sur disque dur). Pour cela on va éditer le fichier sysctl.conf.
sudo gedit /etc/sysctl.conf
Y ajouter les lignes suivantes :
# Sharply reduce swap inclination
vm.swappiness=1
# Improve cache management
vm.vfs_cache_pressure=50
 Redémarrer l'ordinateur.

4. Désactivez l'Hibernation, cela provoque beaucoup d'écriture sur disque...

samedi 21 décembre 2013

Pourquoi je préfère Banshee à Rhythmbox

Sans titre

Ayant débarqué sur Ubuntu en même temps que l'arrivée de Banshee comme lecteur audio par défaut, c'est assez naturellement que je me suis tourner vers cette application qui remplissait tout mes besoins en terme de lecteur audio :
  • gestion de la bibliothèque musicale
  • organisation des dossiers sur le disque dur
  • gestion des périphériques audio
Lors de ma très récente acquisition d'un téléphone qui se monte en MTP, et comme Banshee crashait à son montage je suis allé voir du côté de Rhythmbox qui présentait des résultats très légèrement supérieurs (pas de crash mais pas réellement de synchronisation non plus). 

Je vais donc essayer de vous expliquer pourquoi je suis finalement heureux d'avoir trouver une solution alternative avec Banshee.

Les choses ont légèrement changées pour Rhythmbox depuis mon test au moment de mon passage a 11.04 :
  • il est redevenu le lecteur par défaut d'Ubuntu
  • il s'est dote d'un organisateur de dossiers
Par contre grosse déception au niveau des fonctionnalités du logiciel :
  • pas d'actions possible au clic droit, tout se passe via des menus déroulants au dessus de l'explorateur de la bibliothèque
  • pas de raccourci claviers
  • édition des pistes très basiques
  • pas d'organisation possible des titres dans les playlists
Il y a malgré tout des point positifs :
  • il est léger
  • il est très rapide (mis à part un léger temps de chargement au démarrage)
  • il offre la possibilité de synchroniser plusieurs playlists à la fois
  • il dispose dune large bibliothèque de plugins.
La rapidité est notamment le point ou pêche Banshee, il est parfois lourd et il peut prendre du temps à juste enregistrer un changement de nom d'album. Cependant là ou Banshee excelle c'est l'édition de piste : son système est tout bonnement génial : 
  • sélectionnez les morceaux d'un album 
  • éditez le nom de l'artiste, de l'album et le genre (ne pas oublier de cliquer pour appliquer à toute la sélection) en appuyant sur la touche "E" de votre clavier
  • numérotez automatiquement les pistes 
  • éditez le nom de piste 
  • appuyez sur Entrer ou cliquez sur le flèches et passez a la piste suivante 
Ce système permet de renommer tout un album en deux coup de cuillère à pot!
Banshee dispose lui aussi d'une bibliothèque d'extension complète installée par défaut, à laquelle s'ajoute une bibliothèque d'extensions communautaires. De plus, à l'instar de VLC, Banshee dispose d'une extension qui couplée a l'application Android Banshee Remote permet de contrôler son lecteur avec son téléphone. Il semblerait que cette même application puisse contrôler Rhythmbox.

En conclusion, vue l'utilisation que je fait de mon lecteur, organiser mes piste et les lire, je préfère un logiciel, qui est parfois un peu lent, mais qui me fait gagner en temps car bien fait, facile à utiliser et intuitif.

lundi 16 décembre 2013

Synchroniser sa musique sur téléphone android via wifi ou comment le SSH permet de contourner le MTP

Certains lecteurs audio ou appareils de stockage utilisent le protocole MTP pour donner accès à le mémoire. C'est le cas des Nexus 4 et 5 de Google. Si le protocole MTP est supporté depuis peu par Ubuntu, les applications, elles, ne le supportent que moyennement, si Rhythmbox fait un semblant de synchronisation en affichant une fenêtre d'erreur par morceau transmit (quand on veut synchroniser 2000 titres, on a vite fait de tout faire planter), Banshee crashe tout simplement.
Finalement la solution se trouve auprès de Banshee (ouf!) via son extension communautaire FolderSync couplé à l'application android SSHDroid. La méthode est décrite ici[eng], qui à en plus l'avantage d'offrir la synchronisation par wifi!
Pour ma part je me suis tourné vers un petit programme, xsshfs, qui permet de affranchir des lignes de code, et d’enregistrer ses répertoires. En pratique cela donne :

1. Installez SSHDroid sur votre téléphone Android, ou tout autre application permettant de créer une connexion SSH. Paramétrez le mot de passe dans les paramètre de l'application, il est peu conseillé de le laisser sur "admin". Profitez-en pour relever le port, normalement 22. Démarrez la connexion et relevez l'adresse :

Screenshot_2013-12-16-23-47-05

2. Installez xsshfs à partir de la Logitèque. Remplissez le comme suit :

Xsshfs_012

Le répertoire est le répertoire de votre périphérique sur lequel vous souhaitez déposer la musique. Même si votre téléphone n'a pas de carte SD, son stockage interne se trouvera sur /sdcard/. Attention on ne peut pas monter directement /sdcard/, mais il n'y a pas de problème pour les répertoire inclus dans celui-ci. Le point de montage sera l'endroit où vous souhaitez "monter", pouvoir accéder à ce dossier. Vous pouvez sauvegarder la connexion pour ne plus avoir à la ressaisir dans le futur. Si vous souhaitez synchroniser vos podcasts cela fonctionne de la même façon, sachez cependant que si vous utilisez le lecteur Apollo, celui-ci ne reconnait pas le dossier Podcasts, la solution consiste à le renommer en Audiobooks. Sauvegardez et connectez vos repertoires. Le mot de passe défini précédemment dans l'application sur le téléphone vous sera demandé. Vous devriez voir apparaitres vos répertoires dans Nautilus :

Images_011

Vous pouvez fermer xsshfs.

3. Installez les extensions communautaires de Banshee :
sudo apt-add-repository ppa:banshee-community-extensions
sudo apt-get install banshee-community-extensions
ou simplement
sudo apt-get install banshee-extension-foldersync
puis activez l'extension FolderSync dans Banshee :

Préférences_011

4. Configurer les playlists à synchroniser, Outils > Synchronize to folder (il faut deplier le volet pour selectionner les playlists à synchroniser qui se cache un peu), la suite est assez instinctive, vous pouvez sélectionner plusieurs playlists, pensez à mettre deux niveau pour les dossier :

Planète Mars par podcast@radiofrance.com - Lecteur multimédia Banshee_011

5. Une fois la synchronisation pensez à éteindre SSHDroid, la connexion est assez énergivore.

C'est un peu long, il faut lancer un programme sur son téléphone, puis connecter les répertoires sur son ordinateur et enfin faire la synchronisation dans Banshee. De plus FolderSync ne retiens pas les playlists/dossiers précédemment synchronisés. Il faut tout re-sélectionner à chaque fois. Cependant cette méthode est relativement simple une fois l'installation effectuée confortable, plus besoin de sortir ses câbles, et sûre (protection par mot de passe).

Installer Cyanogen Mod sur un Nexus5 à partir d'Ubuntu

IMG_6395

On pourrai croire que Google délivre avec ses téléphones Nexus une version d'Android sans surcouche et personnalisable à souhait. En fait vous vous retrouvez avec un téléphone avec une surcouche Google, légère certes, mais présente tout de même. Des applications non désinstallables, même si inutiles et au final peu de personnalisation possible. Cyanogen est une ROM, une "version d'Android", elle, dépourvue de toutes ces fioritures, elle est extrêmement personnalisable et aucune des applications Google n'est nécessaire à son fonctionnement (ou presque).Cyanogen Mod permet entre autre de personnaliser l'ordre de ses écran d'accueil et le nombre d'applications que l'on peu y mettre, créer des profils avec des déclencheurs ("Maison" quand on se connecte à son wifi, "Nuit" pour dormir, etc), de modifier ses raccourcis à volonté... entre autres!

Si l'installation de Cyanogen Mod sur le Nexus 5 est très bien décrite sur le wiki[eng], il reste cependant des parties un peu floues, notamment autour du fastboot (l'histoire de PATH est un peu perturbante) et de l'utilisation d'adb... Ce tutoriel reprend celui donnée par Cyanogen Mod, avec quelques précisions et une traduction en français! Je dois donc préciser que cette modification de votre appreil risque de vous faire perdre votre garantie et peut éventuellement endommager votre téléphone, vous le faites donc à vos risques et périls.

Note : Si l'installation est décrite ici pour le Nexus 5, elle doit très bien pouvoir  s'appliquer à d'autres modèles... en attendant qu'un installateur arrive sur Linux!

Voici comment j'ai procédé :

0. Préparatifs

  • Avant de commencer, sauvegarder tout le contenu de votre téléphone (pensez a faire une sauvegarde de vos SMS aussi). 
  • Installez les paquets android-tools-adb et android-tools-fastboot grâce à Synaptics par exemple. 
  • Téléchargez la ClockworkMod Recovery, la ROM Cyanogen Mod et les applications Google de bases (à moins que vous souhaitiez vous retrouver sans Playstore au démarrage...)
  • Lisez avec attention le wiki[eng]

1. Débloquer l'appareil

  • Tout d'abord il faut activer le débogage USB, pour cela allez dans Paramètres > À propos du téléphone > cliquez 7 fois sur le ""Numéro de build". Forcément si on ne le sais pas, on ne risque pas de le trouver!
  • Ensuite, vous devez autoriser votre ordinateur à déboguer, une fenêtre devrait apparaître sur votre téléphone si ce n'est pas le cas, débranchez et rebranchez votre téléphone.
  • Ouvrez un terminal et tapez :
sudo adb reboot bootloader
Un sudo ne fait jamais de mal, votre téléphone devrait redémarrer en mode fastboot.
  • Verifiez que votre téléphone est bien reconnu :
fastboot devices
Le numéro de série devrait apparaître (à comparer avec celui affiché sur l'écran de votre téléphone). Sinon c'est par là[eng] que ça se passe.
  • Ensuite tapez (le sudo est ici nécessaire) :
sudo fastboot oem unlock
Acceptez ce que votre téléphone affiche, vol+/- pour naviguer, power pour accepter.
  • L'appareil redémarre, une cadenas ouvert vous indique qu'il est debloqué.

2. Installer la Recovery

  • Réactivez le débogage USB
  • Copiez l'image de la Recovery précédemment téléchargée dans votre dossier personnel
  • Dans un terminal tapez :
sudo adb reboot bootloader
  • Vérifiez que votre appreil est toujours reconnu (on est jamais trop prudent) :
fastboot devices
  • Fashez votre Recovery en tapant sudo fastboot flash recovery your_recovery_image.img, soit pour un Nexus 5 :
sudo fastboot flash recovery recovery-clockwork-6.0.4.5-hammerhead.img
  • Redémarrez sur la Recovery :
sudo fastboot boot recovery-clockwork-6.0.4.5-hammerhead.img

3. Installez Cyanogen Mod

  • Placez le fichier .zip de la ROM ainsi que celui des applications Google dans le fichier racine de votre téléphone.
  • Redémarrer en Recovery :
sudo adb reboot bootloader
Choisissez Recovery avec les touches de Volume, puis validez avec power.
  • Toujours grâce aux touches de volumes et power, faite un backup (ça ne coûte pas grand chose)
  • Sélectionnez wipe date/factory reset
  • Puis Install zip from sdcard
  • Puis Chose zip from sdcard
  • Choisissez le .zip de la ROM, puis une fois celle-ci installée les applications Google (il faut éventuelle ment se rendre dans le dossier /0 avant)
  • Enfin Sélectionnez l'option reboot system now, voilà!

Installation d'Ubuntu 13.10 Raring Ringtail en 22 étapes

Après l'installation de Quantal voici la marche à suivre complète pour l'installation d'Ubuntu 13.10 Raring Ringtail. Même si le précedent billet fonctionne bien, celui-ci apportera des précision et sera l'occasion de mettre à jour les anciens articles!

0. Avant toute chose sauvegarder son dossier personnel (avec les fichiers cachés, faire Ctrl+H pour les afficher), plus quelques autres fichiers, comme xorg.conf, ses synchronisations, son fichier fstab, ses répertoires NFS, sa configuration d'imprimante, etc, sur un disque dur séparé... et lire ce qui suit!
Pour la création de votre clé USB d'installation penser à ne pas laisser l'image de disque dans votre dossier Téléchargements, il y a un problème avec l'accentuation du nom des dossiers...

1. Après l'installation, la première chose à faire et la mise à jour des logiciels. Profitez-en pour choisir vos sources de téléchargement via les paramètres :

12.10_update

2. Mise à jour du pilote de la carte graphique, le 304 pour une carte Nvidia.

3. Si vous avez un NAS en NFS et que vous l'avez utilisé pour sauvegarder votre dossier personnel, une des premières choses à faire de les reconnecter.

4. Créer le fichier xorg.conf (via Nvidia X Server Settings > X Server Display Configuration > Save to X Configuration File)

5. Installer le paquet xserver-xorg-input-mtrack, maintenant disponible directement via le gestionnaire de paquet Synaptic, à installer pour l'occasion. En profiter pour ajouter l'option NoLogo dans la section Device, cela permet d'enlever le logo Nvidia au démarrage, ainsi qu'une autre option permettant de règler un problème avec le masquage automatique du lanceur lorsqu'on utilise plusieurs écrans (ce point posant toujours problème pour le miment et j'ai décidé de toujours afficher le lanceur) :
Section "Device"
    Identifier     "Device0"
    Driver         "nvidia"
    VendorName     "NVIDIA Corporation"
    BoardName      "GeForce 9400M"
    Option         "NoLogo"
    Option         "ConstrainCursor"   "no"
6. Configurer Firefox : Copiez entièrement le contenu de votre dossier de profil, qui se trouve sous ~/.mozilla/firefox/code_de_profil.default/ de votre ancien dossier personnel vers le nouveau. Vous devriez retrouver vos onglets et groupes d'onglet, vos extension. Penser à jeter un oeil sur les modules complémentaire par défaut pour éviter d'avoir des conflits avec des anciennes versions.

7. Configurer Thunderbird : Copiez entièrement le contenu de votre dossier de profil, qui se trouve sous ~/.thunderbird/code_de_profil.default/ de votre ancien dossier personnel vers le nouveau. Vous devriez retrouver tous vos e-mails, dossiers, filtres, comptes, signatures, add-ons et calendriers. L'inscrire aux Applications au démarrage :

12.10_startup

8. Installer les applications manquantes, lenses et indicateurs, compléter les applications existantes (ajouter la prise en charge des fichiers .rar par l’extracteur...).

9. Réduire la taille des police de l'interface via Ubuntu Tweak :

12.10_fontsize

Des icônes dans Nautilus :

12.10_iconesize


10. Copier les dossier des l'ancien dossier personnel vers le nouveau, reconfigurer les raccourcis et les montage des disques. Il se peut que vous ayez perdu le droit d'écrire sur un ancien volume, dans ce cas relevez votre nom d'utilisateur et votre groupe, le point de montage de votre disque (apparait dans le fstab) et tapez la commande qui suit :
sudo chown -R geoffroy:geoffroy /media/geoffroy/500GB
geoffroy est mon nom d'utilisateur, geoffroy mon groupe et /media/geoffroy/500GB le point de montage du disque duquel j'ai perdu les droits.

11. Configurer Compiz : pour avoir accès à toutes les options, il faut installer le paquet compiz-plugins (via Synaptic par exemple).

12. Mettre en place les lanceurs

13. Définir les options de Vie Privée : Désactiver "Inclure les résultats de recherche en ligne" ceci va désactiver toute recherche sur internet (plus de vidéos de Youtube, de photos de Flickr, ou de torrents...) Pour désactiver les lens shopping (qui vous propose des produits choisi sur Amazon et autres) tapez dans le terminal :
gsettings set com.canonical.Unity.Lenses disabled-scopes "['more_suggestions-amazon.scope', 'more_suggestions-u1ms.scope', 'more_suggestions-populartracks.scope', 'music-musicstore.scope', 'more_suggestions-ebay.scope', 'more_suggestions-ubuntushop.scope', 'more_suggestions-skimlinks.scope']"
Lors de son arrivé sur 12.04 je me suis demandé à quoi servait l'option "ne pas enregistrer l'activité", en fait si on l'active les documents récents consultés n’apparaîtront pas dans le Dash et ne pourront pas être recherchés. On peut donc choisir les type d'info que l'on veut (ou pas) voir apparaître dans son Dash.

14. Enlever la fenêtre "Signaler un problème" :

12.10_pb

Pour cela il faut éditer en Root le fichier /etc/default/apport et remplacer la valeur par 0 comme ceci :
enabled=0
15. Avoir les notifications sur son écran actif. Dans dconf > apps > notifyosd mettre la valeur "focus-folow" à l'option "multihead-mode".

16. Configurer VLC : Ajouter l'extension VLSub.

17. Configurer Shotwell : Ne pas importer les photos tout de suite. Dans les options, définir l'emplacement de la phototèque (là où les photos se trouvent déjà), le format des dossiers, et activer la détection des nouveaux fichiers :

12.10_shotwell

Les photos de votre photothèque vont être retrouvées. Cela peut prendre un certain temps. Si vous aviez nommé certains événements, ils ne devraient plus exister et simplement être organisés par jour. Pour retrouver les événements tel qu'il étaient avant, il faut copier le dossier data du dossier ~/.shotwell/de votre ancien dossier personel vers le nouveau qui se trouve lui dans le dossier ~/.local/share/shotwell/ et le dossier thumbs de la même source vers le dossier ~/.cache/shotwell/ de votre dossier personnel (l'application Shotwell fermée). Au redémarrage de l'application vous devriez retrouver vos événements, la photothèque va malgré tout se remettre à jour, encore une fois, cela peut prendre du temps. Ensuite vous pouvez activer l'écriture des données dans les images (permet de conserver les réglages, rognages et autre étiquettes) et configurer votre compte Flickr via les paramètres généraux d'Ubuntu.

18. Configurer Banshee : afin de retrouver ses listes de lecture et ses fichiers il faut copier le dossier ~/.config/banshee-1/ de votre ancien dossier personnel vers le nouveau. Il faudra malgré tout redéfinir l'emplacement de vos bibliothèque ainsi que les greffons et tous les autre paramètres puis lancer une analyse de la bibliothèque musicale. Il manquera encore les pochettes d'album, il faudra pour cela récupérer le dossier ~/.cache/medi-art/. Les podcast sont maintenant conservé!

19. Configurer LibreOffice : si vous souhaitez retrouver vos barre d'outils, styles et autre réglages, il faut copier le dossier ~/.config/libreoffice/3/user/ de votre ancien dossier personnel vers le nouveau

20. Enfin vous pouvez désinstaller les logiciels qui vous sont inutiles (Rhytmbox, Gwibbler, Empathy, Ubuntu One...) et faire un nettoyage des votre système via Ubuntu Tweak

21. Installer votre imprimante réseau, c'est par ici que ça se passe pour ma Brother

22. Reconfigurer la synchronisation vers votre NAS avec Synkron 

Installer son imprimante réseau Brother

IMG_5637

Il y a quelques mois j'ai décider de changer d'imprimante. J'avais trop de soucis avec les drivers de ma Canon IP2600, sa consommation d'encre (à chaque fois que j'en avait besoin elle n'avait plus d'encre, etc...). Étant donnée que j'imprime quasi exclusivement en noir et blanc, qu'il peut se passer un mois dans que j'utilise mon imprimante, le laser me tentais. Il s'avère qu'une imprimante laser n'est pas hors de prix et que les tonners ne coûtent pas si cher. Surtout si on compare aux nombre d'impression qu'ils sont capable d'assurer.

J'ai donc opté pour une imprimante Brother MFC-7460DN. J'en suis parfaitement content. Elle est certes un peu bruyante (au moins je sais quand je ne suis pas dans la pièce lorsque l'impression est finie), elle imprime en recto-verso, elle permet de scanner une pile de documents (malheureusement seulement en recto...). Mais surtout elle est très bien supporté par Linux et peut scanner des documents et les envoyer directement sur mon ordinateur, via ses scripts de numérisation directe.

Pour l'installation tout est très bien décrit par ici.

Ceci fait, je vais m’attarder sur la fonction "numérisation directe". L'imprimante dispose de plusieurs mode de numérisation directe a lancer directement de l'imprimante. Personnellement je n'utilise que Image et Fichier.

Pour le mode Image, j'enregistre l'image en .png directement dans mon dossier ~/Images/Scanner/

Voici à quoi ressemble mon fichier scan-to-image :

#! /bin/sh
set +o noclobber
#
#   $1 = scanner device
#   $2 = friendly name
#

#  
#       100,200,300,400,600
#
resolution=200
device=$1
if [ "`which usleep  2>/dev/null `" != '' ];then
    usleep 10000
else
    sleep  0.01
fi
output_file=~/Images/Scanner/brscan_"`date +%Y-%m-%d-%H-%M-%S`"
#echo "scan from $2($device) to $output_file"
scanimage --device-name "$device" --resolution $resolution> $output_file 2>/dev/null
#echo gimp -n $output_file  2>/dev/null \;rm -f $output_file | sh &
convert $output_file "$output_file.png"
rm -f $output_file
Pour le mode Fichier, j'enregistre en .pdf dans mon dossier Documents. Le script ne prend pas en charge le format pdf, on passera donc par la fonction convert d'ImageMagik, installé par défaut. Convertir préalablement l'image en jpg permet de réduire considérablement la taille du fichier final.

Voici à quoi ressemble mon fichier scan-to-file :
#! /bin/sh
set +o noclobber
#
#   $1 = scanner device
#   $2 = friendly name
#

#  
#       100,200,300,400,600
#
resolution=200
device=$1
if [ "`which usleep  2>/dev/null `" != '' ];then
    usleep 10000
else
    sleep  0.01
fi
output_file=~/Documents/brscan_"`date +%Y-%m-%d-%H-%M-%S`"".png"
#echo "scan from $2($device) to $output_file"
scanimage --device-name "$device" --resolution $resolution> $output_file  2>/dev/null
echo  $output_file is created.
convert -compress jpeg $output_file $output_file.pdf
rm -f $output_file

vendredi 8 novembre 2013

Google Drive dans son dossier personnel avec Grive Tool

Plus beaucoup d'activité en ce moment. Pas de passage précipité à 13.10 mais cela devrait se faire d'ici début décembre. Un petit billet sur mon imprimante Brother MFC-7460DN en préparation. En attendant, et comme le client officiel Google Drive se fait désirer (mais il y à une pétition ici!), voici comment ajouter et synchroniser son Google Drive avec son dossier personnel.

L'article a originellenment été publié ici[en], et je trouve qu'on en parle pas assez. J'avais déjà entendu parlé de Grive, qui outre son nom marrant, avait l'air de bien marcher, mais malheureusement seulement en ligne de commande. Grive Tool lui offre une interface !

Dans un terminal tapez :
sudo apt-add-repository ppa:thefanclub/grive-tools
sudo apt-get update
sudo apt-get install -y grive-tools
grive1

Ensuite lancez Grive Setup. Le programme va se configurer, veuillez de bien être connecté sur le compte Google auquel vous souhaitez accéder au Drive, il faudra autoriser sont accès a Google via un lien à copier de votre navigateur internet.

Grive2

Ensuite vous pouvez lancer le Google Drive Indicator, qui se lancera ainsi a chaque démarrage de votre ordinateur. Tous les fichiers présents dans votre dossier local seront ainsi copié et vice-versa. Cela ne marche malheureusement pas pour les Google Docs, qui eux ne sont pas supporté.

lundi 1 avril 2013

Accéder à son NAS Synology depuis l'extérieur

L'un des principal avantage d'avoir un NAS est de pouvoir accéder à ses fichiers quand on est pas chez soi, nous allons donc voir comment configurer le NAS Synology pour pouvoir accéder à ses dossiers partagés. Mais avant toute chose il faut penser à sécuriser un minimum la connexion avec son NAS[fr][eng]. Une fois cela fait nous pouvons passer à la suite.

  1. Activer le WebDAV et l'https
Pour pouvoir avvéder à son NAS via l'extérieur et de façon sécurisée il faut activer le protocole WebDAV et l'https (plus sûr que l'http). Cela se passe dans le Panneau de configuration :

NAS_webdav
NAS_webdav1

Ensuite dans les services web :

NAS_serweb
NAS_serweb1

  1. Créer un identifiant DDNS
Pour pouvoir accéder à son NAS, il faut utiliser l'adresse IP externe de son routeur, cepeandant à moins d'avoir (et de payer pour) un IP fixe, celui-ci change régulièrement (tout particulièrement au redémarrage du routeur). Pour éviter ces désagréments on peut passer par un DDNS, c'est un service qui va associer l'IP de son routeur avec une adresse fixe personnalisable (et donc plus facile à retenir) et ce même si l'adresse IP du routeur change. Synology offre ce service.

NAS_DDNS

Dans la section DDNS il faut choisir le fournisseur de service Synology, et s'inscrire. Une fois l’inscription (gratuite) faites les autres champs devraient être remplis. Notez au passage l'adresse externe du routeur, elle sera utile plus tard :

NAS_DDNS1

Il faut surtout bien penser à redémarrer son NAS après cette étape (à la toute fin peut-être aussi...). Maintenant vous devriez pouvoir acceder à votre NAS via l'adresse https://nom_d_hote.synology.me:5001/. À moins que vos ports ne soient pas ouvert, auquel cas il faut configurer son routeur.
  1. Configurer son routeur
Il faut tout donc "ouvrir" les ports du routeurs du routeurs nécessaire à l'accès des différentes application/protocoles que vous souhaitez utiliser pour accéder à votre NAS. Synology dispose d'un outils assez bien fait qui se charge de régler le routeur et vous évite de mettre votre nez dedans (pratique quand on y connais trop rien!).
NAS_routeur

Dans la section Routeur du panneau de configuration et cliquez sur configuration du routeur (1), si votre routeur est reconnu, c'est gagné! (sinon, hé bien il faudra tenter de le faire à la main...). Une fois que le routeur est configuré il faut créer les accès (2) comme ceci :

NAS_routeur1
 
Vous pouvez ensuite vérifier dans les réglages de votre routeur/box que l'opération s'est bien effectuée :

NAS_routeur2
  1. Accès au routeur quand le port 5000-5001 est bloqué
Si vous voulez accéder à votre NAS à partir d'un réseau comprenant des restrictions d'accès (par exemple au travail), vous pouvez rediriger le port 5001 (https) vers le port 443 de votre routeur/box. Cela se fait comme cela (avec une neuf box), le nom est au choix, l'adresse IP de destination est l'adresse local de votre NAS (merci Arnaud!) :

NAS_work

Maintenant vous devriez pouvoir accéder à votre NAS soit via le DDNS précédemment défini, https://nom_d_hote.synology.me:443/, soit via l'adresse IP externe du NAS, https://ip_externe:443/. Attention cependant, cette adresse IP peut changer (notamment lors du redémarrage du routeur...), il faut donc la noter régulièrement.

Maintenant que vous avez effectué toutes ces opérations, vous devriez pouvoir accéder à l'interface web de votre NAS, mais aussi utiliser les applications Android/iPhone, partager des fichier en lien, et bien d'autre choses, dont par exemple la lecture de vidéos dans VLC (pas encore testé...).

Il y a aussi une communauté créant des application pour les NAS Synology, par ici pour les ajouter au Centre de paquet.

Mise à jour du 3/04/2013 :

Si vous avez activé l'option de sécurité Blocage Auto, veillez à autoriser l'adresse IP de vos appareil usuels, je me suis fait bloquer mon ordinateur, plus moyen de se connecter... Ça montre l'efficacité du dispositif!


jeudi 28 mars 2013

Synchroniser des dossiers avec Synkron

Second volet de l'installation de mon NAS : la configuration de la synchronisation de mes dossiers.

Comme je l'ai expliqué dans mon précédent billet, je souhaite pouvoir synchroniser certains dossiers de mon ordinateur portable vers mon NAS, ceci pour deux raisons :
  1. Pouvoir accéder à mes fichiers lorsque je ne suis pas chez moi
  2. Avoir une sauvegarde des ces fichiers
Après avoir parcouru les différents outils de sauvegarde disponibles, Synkron s'avère être l'outil le plus adapté à mes besoin. J'avais déjà pu l'utiliser sous OSX il y a quelque temps, et avais été plutôt séduit, même si j'avais trouvé que l'utilisation multidirectionnelle n'était pas vraiment parfaite. Dans mon cas je souhaite avoir seulement une synchronisation uni-directionnelle, de mon ordinateur vers mon NAS.

Synkron ne dispose étrangement pas de dépot, ni même de paquet en .deb., il faut le compiler à partir de fichier source. Heureusement la manipulation est simple est extrêmement bien expliqué par ici. Et, étonnamment pour un logiciel nécessitant une compilation, il est très bien intégré à Ubuntu, il dispose notamment d'un indicateur et de notifications :

NAS_synkron1

Vous pouvez cependant avoir envie de l’intégrer à la barre de lanceur de Unity, pour cela il faudra lui créer un lanceur, pour cela rien de plus simple, ouvrez un document vierge que vous enregistrerez sous Synkron.desktop à l’endroit de votre choix dans lequel vous copiez ceci :
[Desktop Entry]
Name=Synkron
GenericName=Synkron
X-GNOME-FullName=Synkron
Comment=Synchronisation de fichiers
Exec=synkron
Icon=/opt/synkron/images/Synkron128.png
Terminal=false
Type=Application
Categories=PackageManager;GTK;System;Settings;
StartupNotify=true
X-Ayatana-Desktop-Shortcuts=sync;tool;

Name[fr_FR]=Synkron
Il suffit alors de glisser-déposer le lanceur ainsi créé dans la barre de lancement :

NAS_synkron2

Voici comment se présente la fenêtre de Synkron, chaque onglet correspond à la synchronisation d'un dossier, pour chaque dossier vous devez indiquer son chemin (via Parcourir, ou en tapant l'adresse pour le NAS en NFS) et définir différentes options de synchronisation grâce à la baguette magique (maître, esclave, option d'écriture).

NAS_synkron3

Afin d'avoir ses fichiers toujours à jour, il est préférable définir une synchronisation automatique à intervalle de temps régulier. Cela se passe dans Programmateur, il faut définir les onglets à synchroniser et l’intervalle de temps pour effectuer les synchronisations, puis lancer le programmateur avec Démarrer :

NAS_synkron4

Maintenant que vous avez la synchronisation de vos dossiers automatique, vous pouvez ajouter Synkron aux Applications au démarrage comme ceci (vous prendrez soins de cocher Lancer caché dans les option de Synkron) :

NAS_synkron5

Au prochain démarrage Synkron sera présent dans la barre d'indicateurs, il suffira alors de le monter ou le cacher via celle-ci :

NAS_synkron6

À l'utilisation Synkron ne se fait pas remarque, il est très bien intégré on voit juste la notification toute les 15 minutes (dans mon cas). Les sauvegardes fonctionnement aussi en wifi, de façon plus lente et il ne semble pas y avoir de problème lorsque l'on est pas chez soit (le risque est limité pas le blocage en écriture du maitre dans mon cas). Il faut juste veiller à faire la première synchronisation en ethernet (plus sûr et plus rapide).

Mise à jour du 22/5/2014 : Penser nettoyer le dossier ~/.Synkron, toutes les mises à jour des dossiers s'y accumulent et cela peut prendre de la place...

samedi 23 mars 2013

Installer son NAS (Synology) en NFS via AutoFS

IMG_4678
NAS Synology DiskStation DS213

Mon disque dur sur lequel j'effectuais le mon stockage de fichiers (essentiellement des films), commençait à être trop petit, et suite à la mise en place d'un vidéo-projecteur dans mon salon, j'aurais souhaité pouvoir visionner n'importe lequel de mes films, sans avoir à préalablement le copier sur mon ordinateur portable. J'ai donc opté pour l’acquisition d'un NAS (Network Attached Storage, Serveur de stockage Réseau dans la langue de Molière) de la marque Synology (qui profite d'un support étendu sur internet et d'une communauté vaste et active). J'ai choisi un DS213 (NAS à 2 baies) et j'ai acheté un disque de 3To, le but étant de l'ajouter à mon vieux 1,5To.

Tant qu'a faire je comptais aussi me servir du NAS pour pouvoir stocker une copie de ma musique et surtout des mes photos, qui sont actuellement stockées sur le disque dur supplémentaire de mon ordinateur portable, à la fois par sécurité et pour pouvoir y accéder lorsque je ne suis pas chez moi... C'est important car cela signifie que le NAS constitue dans mon cas précis (mes photos sont mes données les plus sensibles, car uniques, les films et la musique ça peut toujours se retrouver...) une sauvegarde d'un disque extérieur. En effet les NAS sont souvent utilisés comme stockage sécurisé, avec pour simplifier, un stockage redondant des données (les données sont stockée deux fois et si un disque crashe, ses données ne sont pas perdues), cela signifie que si on veut avoir, mettons 1To de stockage, il faudra deux disques d'1To. Ça c'est en version théorique simplifié, en pratique tout va dépendre du format du volume —on peut créer un volume avec plusieurs disque, ou plusieurs volumes par disque selon le format du volume, ne pas confondre volume et disque dur—, la norme étant le format RAID. Il existe différents RAID, et je vous invite fortement à lire l'article Wikipédia sur le RAID avant de vous lancer dans l’installation du NAS. En gros le RAID0 était le format qui aurait pu me convenir, me permettant de créer un volume de 4,5To à partir de mes deux disques. En fait j'ai préféré garder deux volumes, parce que en RAID0 chaque fichier est partagé à part égale sur les deux disque, ce qui signifie que s'il arrive quelque chose à un disque, toutes les données sont perdues...

Enfin si vous souhaitez malgré tout avoir un stockage sécurisé en RAID ou SHR (SHR est un RAID hybrid de Synology permettant d'ajouter du stockage à la volé sur son NAS) je vous invite à lire ceci, et a vous servir de cela. Prenez garde au fait sur si vous choisissez le format SHR, le premier disque installé (celui avec lequel vous creez le premier volume) doit être plus petit que le second!

Après cette longue introduction passons à la pratique! L'installation du NAS, tout d'abord, du côté de Synology, rien de très compliqué, vous montez votre (vos) disque dur dans le NAS, vous branchez le tout (sur votre box/routeur) vous entre http://find.synology.com/ dans votre navigateur internet et vous vous laissez guider.
Pour ma part j'ai choisi de faire deux volumes, un par disque, en SHR le format par défaut proposé par le NAS, le plus gros me servant à stochetr mes films, ma musique et mes photos, les autre pour mes document et une box (dossier de partage et de dépôt, un peu comme une Dropbox, mais à moi!).
Du côté de d'Ubuntu, une fois les disque installé dans le NAS (un redémarrage de la machine peut-être néncéssaire...), vous devriez voir apparaître le DiskStation dans les périphériques Réseau (que ce soit en LAN ou en wifi) dans Nautilus.

NAS_nautilus
DiskStation dans les périphériques réseau de Nautilus

Vous pouvez donc, après avoir renseigné le login et mot de passe du NAS, naviguer dans celui-ci. Cependant, il existe un bug, qui se présente sous la forme d'un processus, gvfsd-afp, qui bouffe 100% du processeur lorsque un disque réseau et monté de cette façon (il semble que ce soit uniquement valable pour les produit Apple). Il est donc préférable d'utiliser un autre procédé. Un des moyen les plus efficace et performant pour ce faire est d'utiliser le protocole NFS et le montage des disque via AutoFS, cela permettra d'avoir un moyen rapide, sûr et bien intégré à Nautilus d’accéder à son NAS.
  1. Dans le Routeur
Pour ce faire il faut relever certaines infos sur sa box/routeur :
  • Adresses IP dans ma NeufBox, port LAN où le NAS est branché
  • l'adresse IP de son ordianteur (attention il existe un adreese pour le LAN et une adresse pour le wi-fi), 192.168.1.74 et 192.168.1.56
  • l'adresse IP de son NAS, 192.168.1.43
NAS_ip
Adresse IP des périphériques connectés pour une Neufbox

  • vérifier que le port de son NAS est bien ouvert au maximum, dans mon cas le NAS est sur le port 2
NAS_port
Gestion des ports pour une Neufbox

  1. Dans le NAS
Connectez vous à l'interface du NAS, puis dans Panneau de configuration>Réseau, fixez l'adresse de votre NAS, histoire qu'elle ne change plus :

NAS_configNAS_reseau

Toujours dans le Panneau de configuration, dans la section Win/Mac/NFS, activez le NFS :

NAS_NFS1NAS_NFS2

Ensuite, pour chacun des dossiers auquel vous souhaitez accéder de votre ordinateur, il faut definir des privilèges NFS. Ça se passe dans dossiers partagés:

NAS_partageNAS_privilège

Il faut créer un accès pour chacunes des adresse IP de votre ordianteur, ici 192.168.1.74 (LAN) et 192.168.1.56 (wifi). Attention j'ai essayé de donner un accès global, avec 192.168.1.*, mais ce la ne semble pas marcher... Pensez aussi à noter le chemin d'accès au dossier de votre NAS (ici /volume1/music) :

NAS_partage_ip

Il faut faire cette opération pour chacun des dossiers.
Redémarrer votre NAS :

NAS_restart
  1. Dans Linux
Installez le paquet AutoFS, dans le terminal entrez la commade suivante :
sudo apt-get install autofs5
Ensuite, créez ou éditez le fichier auto.master :
sudo gedit /etc/auto.master
On va définir le point de montage des dossier du NAS, l'endroit ou vont apparaître les dossier du NAS sur votre ordinateur, dans mon cas ce sera dans le dossier nas de mon dossier personnel (/home/geoffroy/nas), dans la fenêtre de l'éditeur de texte, ajoutez cette ligne :
/home/geoffroy/nas /etc/auto.nfs –ghost,--timeout=60
Le timeout défini le temps en seconde, durant lequel le dossier reste visible après son utilisation, il peut être diminué augmenté, ou bien même enlevé (auquel cas vous vous risquez au plantage de Nautilus si un disque réseau est monté et que vous venez à être déconnecté du réseau...).
Ensuite il faut éditer/créer le fichier auto.nfs :
sudo gedit /etc/auto.nfs
L'étape suivante consiste à définir le montage du fichier, pour mon dossier music sur le NAS, dans la fenêtre de l'éditeur de texte, ajoutez cette ligne :
music -fstype=nfs,rw,intr 192.168.1.43:/volume1/music
music (au début de la ligne) sera le nom du dossier tel qu'il apparaîtra dans Nautilus (peut être personnalisé à souhait), on ne touche pas à -fstype=nfs,rw,intr, où 192.168.1.43 est l'adresse IP du NAS et /volume1/music le chemin du dossier sur le NAS, ne pas oublier les ":" entre les deux.
Créez une ligne de ce type pour chacun des dossier auquel vous souhaitez accéder de votre ordinateur.
Enfin, redémarrer AutoFS :
sudo service autofs restart
Maintenant vous devriez, si tout s'est bien passé, pouvoir accéder au dossier via Nautilus. Si le dossier nas est visible, les dossiers du NAS, comme music ne seront montés que s'ils sont appelés, pour cela il faut entrer le chemin d’accès du dossier : dans Nautilus, faire Ctrl+L, et entrer l'adresse du dossier, par exemple /home/geoffroy/nas/music, vous verrez votre dossier monter dans la barre latérale :

NAS_music

Les avantages de cette méthode, outre le fait de contourner le bug précédemment évoqué, et qu'elle est relativement simple à mettre en place, fiable (j'ai transféré tous mes films de cette façon, par ethernet certes, mais ça a bien marché et relativement rapidement), que les dossiers du NAS peuvent être appelés à tout moment par d'autre programmes (enregistrement automatique de fichiers, synchronistation, sauvegarde, etc). Le désavantage est qu'il faut "taper" le chemin d'accès des dossier, d'où l’intérêt de garder des noms simples et en minuscule.

Prochaines étapes, la synchronisation de dossiers et l'accès au NAS de de l'extérieur (lorsqu'on est pas à la maison...).